Traducciones

VERTU INTERIEURE (Haití 1908)

J’arrive ici comment hier, simplement;et au milieu des champsj’abandonne mon corpssur l’herbe facile. Ni voix qu’interrompent la secrètecommunion de la vie;ni livres imposantsni excès de mots. Doux ciel automnal sur les vallées;l’eau limpide, le gazon, l’ineffable simplicité des choses;et moi, sans ligatures,cherchant le cap certainà l’ombre de Dieu qui me soutient. Et l’émotion que me donneront […]

VERTU INTERIEURE (Haití 1908) Lire la suite »

LE CŒUR DÉBORDANT (1908)

Je ramène l’âme, ivre d’arômes des rosierset du tremblement étrange que laissent les chemins…A la lumière de la lune les vaches maternellesdirigent derrière moi l’ombre des ses yeux opalines. Elles passent avec simplicité vers le sommet,ruminant simplement l’herbe de la palissade;ou bien sous les arbres avec claire docilités’endorment au murmure de l’aire inébranlable. Et dans

LE CŒUR DÉBORDANT (1908) Lire la suite »

LE MAL DU SIÈCLE

José Asunción Silva LE PATIENT:Docteur, un découragement de la viequi dans mes profondeurs s’enracine et naît,le mal du siècle … le même mal de Werther, Rolla, Manfred et de Leopardi.Une lassitude de tout, un absolumépris pour l’humain … un incessant reniant de l’existence vile, digne de mon maître Schopenhauer;un mal-être profond qui augmenteavec toutes les

LE MAL DU SIÈCLE Lire la suite »