Traducciones

RITORNELO

Agosto 15 de 1935 « Esta rosa fué testigo »de ése, que si amor no fué,ninguno otro amor sería.Esta rosa fué testigode cuando te diste mía!El día, yá no lo sé-sí lo sé, mas no lo digo-Esta rosa fué testigo. De tus labios escuchéla más dulce melodía.Esta rosa fué testigo:todo en tu ser sonreía!todo cuanto yo soñéde […]

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ANGELUS

Quién me iva a decir que el destino era esto Ver la lluvia a través de letras invertidas,un paredón con manchas que parecen prohombres,el techo de los ómnibus brillantes como pecesy esa melancolía que impregna las bocinas. Aquí no hay cielo,aquí no hay horizonte Hay una mesa grande para todos los brazosy una silla que

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AMOR ANIMAL

A Bonjo, (2025) Aún siento latir tu corazón en mi mano,tendida sobre tu pecho.Los latidos rápidos del comienzodieron paso al ritmo pasible y calmo de la aceptación. Hasta que, en un microsegundo, su ritmo paró,dejándome la certeza de tu desaparición entre mis manos,mientras mi mente solo gritaba: ya no late tu corazón¡te has ido! Y

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DETRESSE DU CREPUSCULE IX (“Rigoleto” Barranquilla 1907)

Je fuis cette douleur qui m’a fait un joursous le mystère incognito du cielsaigne l’âme silencieusement…à quoi depuis les arides rivagesétendre la vue à l’horizon?-Le clair baiser de la lumière dans l’extension fait naufrage-et avant que l’ombre ne me dérobe,j’éteindrai mon esprit inquiet dans l’éclat violet de l’après-midi… Déjà sur la mer en tours tumultueuxje

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BALADE DE LA FOLLE ALLEGRESSE  (México 1921)

Mon verre plein – le vin de l’Anahuac-mon effort vain – stérile ma passion-je suis un perdu – je suis un marihuano-à boire à danser au son de ma chanson… Ceignez le torse odorant, jouez la joviale cymbale.Une bacchante folle et un satire scandaleux soudent dans mon sang leur frénésie amoureuse.Athénes brille, pense et sculpte

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VIEIL ARBRE (Barranquilla 1906)

L’arbre qui noirci la plainea cent ans d’affiner ses miels,de trembler sous la joie du cielallongeant ses fruits assaisonnés,d’écouter le silence de la nuit,et de voir les jeunettes du chemin,perpétuellement sans rien leur dire… Les laboureurs avec le fer à l’épaule arrivent dans l’épanouissement de l’après midi,et ils pensent en le regardant, simplement:“déjà il rendit

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