Poemas

BALADE DE LA FOLLE ALLEGRESSE  (México 1921)

Mon verre plein – le vin de l’Anahuac-mon effort vain – stérile ma passion-je suis un perdu – je suis un marihuano-à boire à danser au son de ma chanson… Ceignez le torse odorant, jouez la joviale cymbale.Une bacchante folle et un satire scandaleux soudent dans mon sang leur frénésie amoureuse.Athénes brille, pense et sculpte

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VIEIL ARBRE (Barranquilla 1906)

L’arbre qui noirci la plainea cent ans d’affiner ses miels,de trembler sous la joie du cielallongeant ses fruits assaisonnés,d’écouter le silence de la nuit,et de voir les jeunettes du chemin,perpétuellement sans rien leur dire… Les laboureurs avec le fer à l’épaule arrivent dans l’épanouissement de l’après midi,et ils pensent en le regardant, simplement:“déjà il rendit

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VERTU INTERIEURE (Haití 1908)

J’arrive ici comment hier, simplement;et au milieu des champsj’abandonne mon corpssur l’herbe facile. Ni voix qu’interrompent la secrètecommunion de la vie;ni livres imposantsni excès de mots. Doux ciel automnal sur les vallées;l’eau limpide, le gazon, l’ineffable simplicité des choses;et moi, sans ligatures,cherchant le cap certainà l’ombre de Dieu qui me soutient. Et l’émotion que me donneront

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LE CŒUR DÉBORDANT (1908)

Je ramène l’âme, ivre d’arômes des rosierset du tremblement étrange que laissent les chemins…A la lumière de la lune les vaches maternellesdirigent derrière moi l’ombre des ses yeux opalines. Elles passent avec simplicité vers le sommet,ruminant simplement l’herbe de la palissade;ou bien sous les arbres avec claire docilités’endorment au murmure de l’aire inébranlable. Et dans

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