Varios

VERTU INTERIEURE (Haití 1908)

J’arrive ici comment hier, simplement;et au milieu des champsj’abandonne mon corpssur l’herbe facile. Ni voix qu’interrompent la secrètecommunion de la vie;ni livres imposantsni excès de mots. Doux ciel automnal sur les vallées;l’eau limpide, le gazon, l’ineffable simplicité des choses;et moi, sans ligatures,cherchant le cap certainà l’ombre de Dieu qui me soutient. Et l’émotion que me donneront

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LE CŒUR DÉBORDANT (1908)

Je ramène l’âme, ivre d’arômes des rosierset du tremblement étrange que laissent les chemins…A la lumière de la lune les vaches maternellesdirigent derrière moi l’ombre des ses yeux opalines. Elles passent avec simplicité vers le sommet,ruminant simplement l’herbe de la palissade;ou bien sous les arbres avec claire docilités’endorment au murmure de l’aire inébranlable. Et dans

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DESAMPARO DE LOS CREPÚSCULOS IX (“Rigoleto” Barranquilla 1907)

Huyo de aquel dolor que me hizo un díabajo el misterio incógnito del cielosangra el alma silenciosamente…¿a qué desde las áridas riberas tender la vista al horizonte?-El clarobeso de luz en la extensión naufraga-y antes de que la sombra me circuya,apagaré mi espíritu intranquiloen el fulgor violeta de la tarde… Ya sobre el mar en

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